1. |
|
|||
|
Texte par Gabriel Harvey-Savard
I
une heure que les gens couchent et couinent
ça commence, mes démons me jouent de la crécelle.
une heure que les gens clashent et fouinent
dans mon frigidaire, démons de Shrödinger,
à mes bras des grappes de démons
à mes neurones mes silences leurs sermons.
j’garde du whisky mon outre-tombe
en rêve de fucké, en cauchemar Grimm.
je me fais prêtre, consacre mon bourbon
je les arrose de mes rites, whisky bénite.
toute ma tête une trappe à sordide
mes démons me jouent de la crécelle
un staring contesse dans un town du far wesse
on récolte kamikaze que l'on sème, kamikaze que l'on sème
capturent me clouent sitôt dans la rue chantent leur chant hurlé
m'entraînent ailleurs m'enchaînent vingt sur chacun de mes membres , chacun de mes membres
Je grouille je ballotte un pantin désossé
dans un show de gore et chantent leur chant qui brâme encore, leur chant qui brâme encore
les ombres ricanent en danses bacchiques
subsistent aux ombres au pouvoir infini, au pouvoir infini
toute ma tête une trappe à sordide
mes démons me jouent de la crécelle
les ombres cabrées en transes alembic
mes démons me jouent de la crécelle, de la criss de crécelle, de la fucking crécelle
II
Se joignent à nous des monstres de rancune
les ombres et l'infortune
la fièvre la sale gueule du Je-Ne-Sais-Quoi
je suis bleu d'hiver de rage mon souffle crachat
un nimbus sous ma couronne succubus.
le fiel cortège Saint-Forain la fête horreur
mes trois millions de bonshommes sept heure.
dans la Nuit j'ai lâché, dans la Nuit j'ai lâché.
III
des océans de viscères fleur de peau
mes démons me jouent de la crécelle
thoracique canonnière neon glow
mes démons me jouent de la crécelle
fuis ville avide la faim du Grand Bide
gîs vie futile et becque le Grand Vide
fuis ville avide la faim du Grand Bide
gîs vie futile et becque le Grand Vide
Que font-ils où sont-ils où sont les sirènes
qui assenaient Big Brother again and again?
|
||||
2. |
J'entends des voix
02:56
|
|
||
BIRMANI Montreal, Québec
BIRMANI saura te mitrailler de guitares détunées, baignant dans le fuzz et les feedbacks. Donnant dans le rock, tantôt stoner, tantôt psychédélique, l'orchestre déploie une quantité dangereuse de décibels, ayant comme seul but de te shaker la cage thoracique. T'es pas prêt. ... more
If you like BIRMANI, you may also like:
supported by 13 fans who also own “EP3”
Evil Elvis does the swamp blues. Sludgy, mushy, fantastic. 🤘
go to album
TRANSCANADIAN ANGER
by DOPETHRONE
supported by 13 fans who also own “EP3”
This album is an absolute banger. The riffs are especially groovy this time, the vocals are amazing, and the overall thing is supercatchy. If I'd have to list one downside, it's that the mix is so bass-heavy that the sound only truely comes into it's right when listened on good headphones or extremely good speakers. On anything less it can sound like the bass drowns the rest of the music out. 9/10
go to album
supported by 12 fans who also own “EP3”
1000 ton riffs delivered from the depths of the abyss by Cthuluh himself.
go to album
featured on Bandcamp Radio Jan 31, 2017
go to album
featured on Bandcamp Radio Sep 15, 2023
go to album
Throwing softness and subtlety to the wind, Stockholm's Lowrider raze a molten, stoner-rock warpath, all fuzzy riffs and percussive grit.
go to album
supported by 12 fans who also own “EP3”
powerful album, gents behind it are lovely, even if you dont like doom buying the digital version for the linocut scans is 100% worth it, phenomenal all around love u tortuga
go to album
